La maîtrise d’oeuvre corrective
L'évaluation des travaux réparatoires constitue pour l'expert comme pour les parties une phase essentielle au devenir du dossier.
L'expérience montre que l'expertise a tendance à s'enliser au moment des évaluations ; avant cela, l'expert a parfaitement maîtrisé les recherches, les analyses et a abouti au diagnostic puis il a préconisé les réparations.
Tout semble alors se gâter lorsque l'expert demande de communiquer des devis ; les parties sont alors confrontées à la recherche d’entreprise souvent très spécialisées et formulent, généralement, assez mal leur demande. Or cette étape est essentielle, l'expert ne pouvant en aucune façon se comporter en maître d’œuvre.
L'intervention d'un maître d’œuvre, seul professionnel capable de traduire la préconisation de l'expert en une spécification technique indispensable à l’établissement des devis d'entreprise est alors le moyen de poursuivre le déroulement de la mission dans des conditions conformes aux attentes. Elle doit non seulement permettre de valider la faisabilité des préconisations, d'obtenir des devis d'entreprises, d'ouvrir la concurrence mais aussi d'assurer le débat contradictoire.
L’expérience montre que les maîtres d’œuvre classiques sont souvent désorientés par l’approche qui oblige à des remises en état à l’identique, ce qui peut conduire à des non-sens, à des spécifications inadaptées et allant au-delà du nécessaire, souvent par excès de précaution.
En matière de réparation, la méthode d’intervention doit demeurer plus proche de l’exécution séquentielle que du traditionnel découpage en corps de métier.